L’humilité, mais qu’est ce que c’est exactement?

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Temps de lecture : 15 minutes

A l’heure du management 3.0, l’humilité est une qualité qui est de plus en plus recherchée par les recruteurs.

Longtemps les sociétés ont recherché des managers avant tout charismatiques, voire autoritaires, ambitieux avec une grosse estime de soi et un gros ego. On appelle ça péjorativement des « winners » aujourd’hui.
L’humilité, c’était pour les perdants, c’était l’apanage des personnes qui manquaient d’ambition. Peut être que l’humilité nous renvoie t’elle inconsciemment à l’humiliation avec laquelle elle partage une racine commune : humus, la terre.
Être humble, ce serait donc se rabaisser, rester à terre, courber l’échine : rien de bien attirant en somme.

Mais l’humilité, mais qu’est ce donc exactement?

Humilité versus modestie

La plupart des personnes confondent l’humilité avec la modestie, qui n’est qu’une des manifestations extérieures de l’humilité. La différence est subtile mais réelle : on peut très bien se montrer modeste et respectueux tout en se sentant très supérieur intérieurement. A contrario on peut très bien être humble mais tenir son rang socialement et faire preuve d’autorité si la situation l’exige.
Finalement la modestie relève de l’intelligence sociale : nous savons tous que personnes n’aiment les gens qui vantent leur succès, surtout quand on leur a rien demandé et pour peu que nous faisions preuve d’un minimum de jugeote nous adoptons nos paroles en conséquence. Cependant, selon le niveau d’intelligence sociale de chacun nous maîtrisons plus ou moins cet art.
L’humilité est en amont de ces qualités et chez une personne humble, la modestie n’est qu’une conséquence. En définitive, une personne sincèrement humble n’a aucun effort à fournir pour paraître modeste!

Plus qu’une qualité, c’est un état d’esprit

L’humilité, Définition du Larousse :
« Sentiment, état d’esprit de quelqu’un qui a conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses et est porté à rabaisser ses propres mérites. »

Ce qui est intéressant, c’est la première partie : « Sentiment, état d’esprit de quelqu’un qui a conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses »
car comme évoqué précédemment la deuxième partie de la définition  » est porté à rabaisser ses propres mérites. » relève de la modestie.

L’humilité est donc la faculté à prendre conscience de ce que nous sommes (c’est à dire pas grand chose) mais aussi et surtout de nous accepter comme tel à l’instant t (le précision « à l’instant t » est importante, j’y reviendrai plus tard). C’est une condition indispensable au bien être psychique mais aussi à notre progression et ce dans tous les domaines.
C’est aussi la faculté de se dissocier de l’image que veut nous renvoyer notre ego et d’avoir une perception plus proche de soi-même. Les personnes qui ont tendances à se rabaisser (je suis nul…) ne font justement pas preuve d’humilité.
Mais quel est l’intérêt d’avoir conscience de ses insuffisances et de ses faiblesses me direz vous?


Il est primordial car c’est la base de tout.

Son contraire : l’orgueil

Pour mieux comprendre l’humilité je vais évoquer son contraire : l’orgueil
L’orgueil n’est rien d’autre que l’illusion et l’ignorance de soi-même et nous pousse à nous construire une image mensongère de nous même : l’ego.
Nous sommes tous pourvu d’un ego car il s’agit de l’image que l’on a de soi-même. Cette image est plus ou moins éloignée de la réalité selon l’orgueil de la personne.
Exemple d’un joueur de tennis après un match perdu : « j’ai mal joué aujourd’hui ».
Derrière cette courte phrase le joueur de tennis sous entend qu’il est bien meilleur que son adversaire et qu’il a juste mal joué l’instant de ce match.
Vous comprenez que s’il arbore ce raisonnement à chaque défaite il ne sera jamais un meilleur joueur car il considère systématiquement que sa défaite n’est pas lié à son incompétence mais à des faits extérieurs (le vent, le soleil et même le manque de chance!)

Égocentrisme

Une des conséquences de l’orgueil c’est l’égocentrisme. Bien sûr, par notre éducation nous savons pertinemment que nous ne sommes qu’un être humain parmi d’autres et que notre passage en ce monde ne représente qu’un battement de cil pour l’éternité. Cependant nous agissons et nous ressentons les choses comme si nous étions le centre de l’univers.
Exemple :
Nous nous sommes tous déjà ridiculisés en public. Durant cette expérience l’importance de l’événement est clairement insignifiant par rapport à la réaction que nous pouvons en éprouver.
Soyons honnêtes : si on compare cette souffrance avec celle que l’on a ressentie lorsque le tsunami a tué 250 000 personnes en Asie, laquelle de ces deux souffrances a été la plus intense?
Et pourtant objectivement, lequel de ces deux événements était le plus grave?

Supérioritisme

L’autre manifestation de l’orgueil est le supérioritisme. Une même remarque venant de soi-même (Je suis nul!) devient insupportable quand elle vient d’une tierce personne (Tu est nul!).
Quelle différence pourtant? Pourquoi réagissons nous si mal aux critiques des autres alors que nous sommes tout à fait capable de nous infliger ces critiques soi-même, y compris en public?
Parce que l’autre en nous critiquant nous rabaisse et par conséquent affiche sa supériorité sur nous. Bien sûr ce sentiment désagréable est humain est ne signifie en aucun cas que nous sommes atteint de mégalomanie.
Il est bien évidemment possible d’admettre la supériorité d’autrui.
Cependant, les personnes pour lesquelles nous admettons la supériorité sont souvent éloignées de nous, physiquement ou symboliquement.
Ces personnes ne font pas d’ombre à mon notre ego. Par exemple, il ne m’est pas difficile de reconnaître le talent de Lionel Messi mais par contre si je suis gardien de but, je vais avoir du mal à comprendre pourquoi je suis toujours le remplaçant et en quoi le titulaire m’est supérieur.
On peut également admettre la supériorité d’un ami proche. Supposons que mon ami d’enfance devienne un acteur reconnu qui cartonne au box-office : je peux soit devenir jaloux et m’éloigner de lui, soit l’admirer et permettre à mon ego de recueillir un peu de sa gloire parce que je fais partie du cercle de ses intimes. Je devrais certes admettre qu’il se trouve sur un sommet plus élevé que le mien, mais je m’assure du même coup une place de choix par rapport à tous les autres : je suis le deuxième sommet le plus élevé.

Égocentrisme et supérioritisme sont les deux caractéristiques les plus saillantes de l’orgueil, deux tendances de fond, dont la pression agit secrètement au cœur de la plupart de nos pensées et de nos comportements.
L’humilité, par opposition, est une force qui permet de résister à la pression de cet orgueil en ouvrant le regard sur la réalité de ce que nous sommes réellement.

L’humilité est une force

Mais alors, à quoi ça sert d’être l’humble? Qu’est ce que cela peut concrètement m’apporter?

Raison 1 : gagner en assurance

Je me souviens que lorsque je jouais de la guitare, j’avais une crainte naturelle à chaque fois que je jouais en public ou que j’auditionnais pour un groupe :
j’avais peur qu’on me trouve nul et qu’on me le dise. J’avais peur de ne pas surmonter cette douleur, et il pouvait m’arrivait de penser que le groupe ne m’avait pas pris parce qu’ils étaient juste cons. J’ai pris le temps de réfléchir à la question et l’expérience aidant, je ne suis pas devenu un meilleur guitariste pour autant mais j’ai acquis beaucoup plus d’assurance :
j’ai pris conscience de mon niveau réel contrairement au niveau que je croyais avoir et de ce fait j’ai pris conscience de ce que je valais et ce que je ne valais pas.
De ce fait, durant les auditions je suis capable aujourd’hui d’admettre beaucoup plus facilement que je n’ai pas le niveau pour jouer dans tel ou tel groupe et ce n’est donc pas une surprise si les membres de ce groupe ne me retiennent pas. Libre à moi ensuite selon mon objectif d’investir du temps pour progresser et intégrer un tel groupe à l’avenir ou bien d’accepter ce fait et mettre à profit mon temps et mon énergie pour apprendre autre chose (un autre instrument par exemple).

En conclusion de cette expérience, je dirais qu’en acceptant mes limites j’ai pu gagner en assurance : je sais ce que je vaux et je sais ce que je ne vaux pas. Toute critique n’est donc plus une attaque mais un constat de ce que je savais déjà.

Raison 2 : être plus serein

Paradoxalement on se sent le cœur extrêmement léger une fois qu’on a accepté son incompétence. L’orgueil est la cause de la plupart de nos souffrances psychique. Le problème de l’orgueil, on l’a vu, c’est qu’il nous pousse à maintenir sur nous-même une illusion qui ne correspond pas à la réalité et qui donc est perpétuellement battue en brèche par la réalité.
Constamment, la vie vient nous rappeler douloureusement que nous ne sommes ni le centre, ni le sommet de l’univers. Et tout aussi constamment, nous cherchons à construire des stratégies qui nous permettent de dénier cette évidence.
Notre ego illusoire est comme un bateau trop gros qui prendrait l’eau de tous les côtés, et nous dépensons une énergie démesurée pour essayer de colmater les brèches pour maintenir coûte que coûte l’illusion.

Raison 3 : aller de l’avant

Plutôt qu’être jaloux de la réussite des autres, l’humilité permet de se poser les bonnes questions afin d’obtenir ce que l’on souhaite.
Exemple : un collègue obtient une promotion que nous convoitions. L’orgueilleux va se mettre en colère et va vivre cela comme une injustice (c’est moi qui aurait du être promu) alors que l’humble va s’interroger et se demander : « Qu’est ce qui me manque pour atteindre ce but? Sur quoi dois je travailler? Quel est le chemin qu’il me reste à parcourir ? ».
Ensuite il va se mettre au travail et certainement atteindre son but plutôt que d’attendre un jour un signe de la direction et espérer une promotion qui ne viendrait peut être jamais.

Raison 4 : la recherche de la vérité

Quelque part on recherche tous la vérité. On se ment à soi-même car on ignore la vérité mais une fois qu’on en a conscience, on commence à se poser les bonnes questions. A moins d’être totalement dans le déni, personne ne peut se satisfaire de vivre dans la fausseté en pleine conscience.
Notre nature profonde est donc de rechercher la vérité, même si celle ci est douloureuse pour notre ego. Travailler son humilité c’est sortir du mensonge et se rapprocher de ce que nous sommes vraiment. C’est seulement à partir de là que nous sommes en mesure d’entamer une vraie marche en avant et de progresser.

Piste de travail pour devenir plus humble

L’humilité se travaille et s’acquiert dans le temps. Voici quelques pistes de travail pour y parvenir :

Piste 1 : sortir du déni et prendre conscience de ce que l’on vaut vraiment.

Non je ne suis pas le plus beau, le plus intelligent et le plus aimé.
Non je n’ai pas besoin de montrer à la face du monde combien je suis riche, cultivé et talentueux. Oui je commet des erreurs et je continuerai d’en commettre tout le reste de ma vie. Mais je vais m’en servir pour progresser et pour aller de l’avant.

Piste 2 : repérer les manifestations d’orgueil et de mépris dans notre esprit

En quoi suis je supérieur à cette personne que je méprise?
Est ce que le fait d’avoir un meilleur salaire, une plus grosse voiture et des habits plus luxueux me permet de mépriser mon prochain?
Que m’apporte spirituellement de mépriser les autres?

Piste de travail 3 : se taire.

Se taire là où nous avons envie de frimer, de montrer notre supériorité, de donner des leçons, de montrer que nous avons raison…

Piste 4 : Accepter les critiques

Lorsque qu’on est critiqué on ressent d’abord une agression et on met automatiquement des mécanismes pour se protéger sans même analyser la critique. On va dénigrer la personne en face de nous (il est jaloux c’est pour ça qu’il me déteste et qu’il cherche à me rabaisser). Certains vont s’effondrer et déprimer afin de se concentrer sur sa souffrance et mettre la critique au second plan. Certes toutes critiques n’est pas vraiment justifiée. Il faut être capable d’encaisser la piqûre sur le moment et ensuite d’analyser la critique afin de juger objectivement si celle ci est constructive ou non. Si elle est constructive alors cette critique est un formidable service rendu pour s’améliorer, sinon il suffit de passer outre et de l’ignorer.

Piste 5 : Accepter ce que l’on vaut (à l’instant t)


Accepter ses limites et ses lacunes et ne pas s’en cacher sans se plaindre et se morfondre dans sa condition.
Voici une citation de Marc Aurèle qui illustre parfaitement cet état d’esprit :
« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre ».

Une fois ceci fait, il devient possible d’accéder à la piste 6 qui pour moi est le bienfait ultime de l’humilité.

Piste 6 : Aller de l’avant et s’améliorer


Car l’humilité contrairement à ce qu’on pense, c’est avoir un esprit de vainqueur.
Ce n’est pas se résigner face à son incompétences et rester passif face à ce que l’on est à l’instant t.
C’est identifier ses faiblesses pour en venir à bout. C’est accepter la douleur cuisante de l’échec pour être plus fort.

Conclusion

Pour conclure, tout le monde peut apprendre à être humble. Les personnes qui le sont le plus à l’instant t sont celles qui ont le plus travailler leur état d’esprit.
L’humilité n’est pas un acquis mais s’acquiert. L’humilité ne requiert aucun talent particulier mais l’humilité c’est faire preuve de courage et d’abnégation pour atteindre son but sans se chercher d’excuse.

Il est par exemple très difficile de perdre du poids quand on a été obèse. Il faut changer ses habitudes alimentaires, faire de l’exercice et tout ça sur le très long terme.
Cela requiert une grande force de caractère et une grande volonté, beaucoup craquent et replongent.
Cependant certaines personnes ayant atteint leur but, à savoir retrouver une IMC correcte se mette à mépriser à leur tour les personnes en surpoids.
L’humilité c’est donc aussi accepter que les autres aient un état d’esprit différent sans les mépriser.

En bonus : 8 comportements qui caractérisent une personne (vraiment) humble.

L’humilité est une qualité difficile à détecter. Les personnes les plus humbles sont en générales assez discrètes et de ce fait on ne les remarque pas forcément.
Cependant voici quelques signes qui ne trompent pas.

1 – L’humble ne se plaint pas (ou très peu)

Par contre, il est tout à fait possible qu’il exprime à son supérieur ce qui l’ennuie, et ce toujours avec assertivité. Par exemple là où certains vont se plaindre toute la journée auprès de leurs (pauvres) collègues qu’ils n’ont pas d’augmentation et que c’est lamentable, l’humble va en parler à son supérieur.
Si ce dernier n’accède pas à sa requête, soit il va chercher à améliorer les compétences nécessaires pour obtenir une augmentation ou bien soit il ira prospecter ailleurs afin de savoir si effectivement il peut avoir un meilleur salaire ailleurs (à conditions égales) ou non avec ses compétences actuelles.

2 – L’humble se comporte de manière égale avec ses collègues

Il ne va pas adapter son comportement par rapport au rang social ou hiérarchique de la personne qu’il croise.
S’il croise un dirigeant, il ne va pas se sentir obligé d’être plus aimable qu’avec l’ouvrier qui répare la climatisation.
L’inverse est le petit chef : méprisant, autoritaire et odieux avec ses subordonnées, mielleux et flatteur avec sa hiérarchie.

3 – L’humble ne montre pas de signes extérieurs de richesse

Selon ses moyens, il va avant tout rechercher le confort et le côté pratique des choses.
Il n’aura pas besoin d’acheter des choses (grosses voitures, habits de luxe, bijoux) pour afficher un rang social élevé. S’il s’achète une grosse voiture, c’est qu’il en a besoin pour ses enfants ou pour faire ses travaux, ou bien pour y mettre sa planche à voile ou encore sa batterie complète. Montrer son rang social, il s’en fiche, son but à lui est de s’enrichir autrement : améliorer ses compétences et en acquérir de nouvelles afin de devenir une meilleur version de lui-même.

4 – L’humble ne parle pas pour ne rien dire

Ses interventions sont souvent justes et constructives. Il ne s’exprime pas pour étaler sa connaissance, pour mieux se faire voir ou pour brasser de l’air. Il va s’exprimer pour faire avancer un débat qui tourne en rond, pour apporter des solutions et il prendra toujours garde à ne pas vexer ses interlocuteurs, d’ailleurs il fait en général preuve de diplomatie.

5 – L’humble accepte la critique

Observez bien : la plupart des personnes vont se vexer et se renfermer à la moindre critique et c’est naturel. Ce n’est jamais agréable quand on vous dit que votre présentation powerpoint sur laquelle vous avez planché depuis deux jours « est nulle ».
Cependant, passée la douleur de la piqûre liée à la critique l’humble va vouloir en savoir plus :
« OK c’est nul, j’entends bien mais pouvez vous me dire en quoi c’est nul? Que dois je améliorer pour la prochaine fois? »

6 – L’humble est sûr de lui

Pas parce qu’il pense être le meilleur. Parce qu’il sait ce qu’il vaut et surtout de ce qu’il ne vaut pas. Par exemple, un coureur humble s’alignant sur un Marathon même s’il le termine en 5h (ce qui le positionnerait parmi les derniers) n’aura pas honte de sa performance.
Il sait quel est le travail qu’il a dû accomplir pour obtenir ce résultat et il a conscience que 90% des autres coureurs de cette course ont été plus rapides que lui. Même s’il sait que la plupart de ses collègues courant le Marathon sont plus rapides que lui, il n’aura pas honte de sa performance il ne se sentira pas obligé de se vanter, de faire croire qu’il est meilleur qu’il ne l’est afin d’obtenir l’approbation de ses collègues.

7 – L’humble a échoué souvent (et s’est relevé autant de fois)

Certaines personnes me disent n’avoir jamais connu l’échec. C’est tout simplement qu’elles n’ont jamais voulu s’exposer à l’échec. Les exemples sont nombreux : il y a beaucoup de gens qui jouent au tennis dans un club mais ne veulent pas jouer un match car elles ne veulent pas faire face à la douleur d’une défaite. Elles préfèrent penser qu’elles jouent bien plutôt que de faire face à la réalité.
L’humble lui, connaît l’échec et à de multiples reprises. C’est d’ailleurs grâce à ces échecs qu’il a forgé sa force de caractère et en est ressorti grandi à chaque fois en analysant justement les causes de ces échecs.

8 – L’humble ne se laisse pas marcher sur les pieds

Même s’il peut paraître discret (souvenez vous, l’humble ne parle pas pour ne rien dire), il saura tenir son rang si la situation l’exige.
Si une personne lui manque de respect, y compris un supérieur hiérarchique, il ne courbera pas l’échine et exprimera son désaccord.
« Je suis désolé monsieur, mais être mon supérieur ne vous donne pas le droit de me manquer de respect. »
Cela rejoint le fait que l’humble se comporte de manière égale avec tous ses collègues.

L’humilité est donc plus qu’une qualité, c’est un état d’esprit qui permet vraiment d’avancer dans la vie et d’inspirer les autres, c’est pourquoi c’est une qualité qui est de plus en plus recherchée par les recruteurs, encore faut il être capable de la détecter.

À propos de l'auteur

Passionné par les relations sociales et la psychologie humaine que ce soit au bureau, dans le monde du travail et même ailleurs, j'ai créé ce blog pour vous faire partager mon univers.
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